Présentation du livre :
Nous sommes en 2084. Eh oui ! Et toujours confinés !
L’épidémie n’est plus qu’une légende et les virus effectuent leurs besognes habituelles mais sans grand dommages hormis pour ceux, très âgés et chargés de comorbidités, qu’ils font passer de vie à trépas.
Les psychopathologies, elles, montent en flèche : dépressions, suicides et troubles divers.
Les défenses immunitaires sont en chute libre et la sédentarité fait des ravages même parmi les jeunes vertèbres car leurs possesseurs sont perpétuellement assis devant un écran.
Pourtant la situation s’est améliorée depuis les années 20 : les logements sont attribués à la taille des familles, la nourriture (malbouffe) est livrée à domicile. Et tout cela est gratuit. Les travailleurs qui ne le sont pas derrière leurs écrans sont conduits à leurs lieux de travail par des minibus et raccompagnés de même en fin de journée.
Mais la directive est claire tout en étant implicite : plus de contacts humains ! La fameuse « distanciation sociale ». Et toute sortie de son appartement est interdite. Le tout puissant MSI (Ministère de la Sécurité Intérieure) y veille avec férocité. Gare à celui qui sera surpris dehors par une patrouille, car c’est le couvre-feu 24h/24.
Mais il y a des réfractaires, des jeunes qui ont encore gardé du tonus vital.
En particulier il y a un groupe de trois, dans la même cage d’escalier du boulevard Raspail à Paris qui ont décidé de se déconfiner par… en-dessous, car leur cave communique avec les catacombes et celles-ci avec les tunnels désaffectés du métro.
Du refus du confinement à la révolution, il n’y a qu’un pas que ces jeunes franchiront vite…
AVANT-PROPOS
Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain en morceaux que l’on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l’on a choisies.
(George Orwell : 1984)
Il n’était pas dans mes intentions d’écrire un livre « politique » fut-ce sous la forme d’une dystopie inspirée par George Orwell. Mes livres de science-fiction1 dans un lointain avenir plutôt apaisé, « startrekien » pourrais-je même dire, en référence à cette excellente série, suffisaient à mon bonheur, sinon aux ventes de ceux-ci (jeté de tous les éditeurs il me restait au moins la possibilité de l’autoédition sur Amazon).
Mais la situation de la France, de l’Europe et du monde sur cette étrange épidémie provenant d’un coronavirus banal, comme sont les milliers de ses semblables et anodin, médicalement parlant, pour tous ceux qui ne souffrent pas d’autres affections chroniques, laissait à penser qu’il y avait quelque chose « derrière ».
À ce niveau, traité comme « complotiste », le mot fourre-tout pour tous ceux qui ne considèrent pas « allant de soi », la bonne parole médiatique, même si elle est en contradiction permanente avec ce qu’elle a matraqué les jours précédents, il convenait d’aller y voir d’un peu plus près. Non pas par une étude de journaliste d’investigation dont je n’ai pas le talent et encore moins les moyens, je ne pouvais me servir que du vilain génie ricanant au fond de ma boîte crânienne : mon imagination.
À défaut de « d’où cela venait-il ? » restait la question « où cela conduit-il ? ». La réponse est : à la « dictature sanitaire ». Et je n’ai pas inventé le terme.
Ainsi m’est venue l’idée d’écrire une dystopie en m’inspirant de la référence en ce domaine de George Orwell dans son « 1984 ». Mais, ma nature d’écrivain a voulu une fin optimiste, entrant en cela en conflit avec l’autre partie de mon encéphale qui, lui, ne se fait pas la moindre illusion sur l’avenir de l’humanité. 70 % des espèces animales de la planète ont disparu depuis 1970 et aucune météorite dévastatrice n’en est responsable. Juste le plus destructeur des primates : l’homme se prétendant « sapiens ».
Bonne lecture !
William J.-M. MARIE
écrit le vendredi 30 octobre 2020
1 Voir la série : « Les trafiquants des étoiles », 5 livres parus (sur Amazon) et le 6e en préparation.
