Brève exposition stratégique du Remède à tout.

Une question préalable à l’écriture de ce texte était de savoir si nous devrions laisser la totalité du langage à l’organisation spectaculaire et déserter toute expression radicale, pour la raison qu’elle est sans puissance discernable ?
Ce qui reviendrait à s’étouffer volontairement en quelque sorte, tandis que la maintenance de la critique nous est un agrément respiratoire, et de même pour quiconque s’en saisit.
En outre, et Debord l’avait déjà noté (pour en faire l’usage que l’on sait), en certains temps troublés (et c’est peu de dire que les nôtres le sont), il n’est pas hasardeux de penser que la vague connaissance de l’existence d’une condamnation centrale de l’ordre existant peut parfois suffire, si jamais elle se répand, à rouvrir l’horizon émancipateur, en créant de nouvelles aspirations, lorsque le remède est connu.
C’est un pari qui, pour incertain qu’il soit, mérite d’être pris, d’autant que nous n’en avons pas trouvé de meilleur.
Il y a évidemment des choses à dire plus essentielles ; et elles sont dans le livre.

Parution le 5 novembre 2024.

150 pages.