Quand la vie est éprise d’un tremblement de ciel.
La dérive psycho-géographique abondamment pratiquée par les premiers situationnistes a perdu son objet même avec la disparition de la ville traditionnelle : la destruction des quartiers populaires, l’uniformisation des centres-villes, le trafic automobile omniprésent et l’incessant trafic marchand.
Il y a de quoi s’en désoler, et pour ceux qui le peuvent déserter, mais c’est aussi l’occasion historique de pratiquer une autre dérive, à la portée humaine plus vaste et plus profonde. Ces fragments poétiques en sont une première illustration.