1806 : Premier discours de Hegel, Conférences de Iéna de 1806, allocution finale.
« Messieurs,
Nous sommes situés dans une époque importante, dans une fermentation, où l’Esprit a fait un bond en avant, a dépassé sa forme concrète antérieure et en acquiert une nouvelle. Toute la masse des idées et des concepts qui ont eu cours jusqu’ici, les liens mêmes du monde, sont dissous et s’effondrent en eux-mêmes comme une vision de rêve. Il se prépare une nouvelle sortie de l’Esprit et c’est la philosophie qui doit en premier lieu saluer son apparition et la reconnaître, tandis que d’autres, dans une résistance impuissante, restent collés au passé.
Mais la philosophie, en le reconnaissant comme ce qui est éternel, doit lui présenter des hommages ».
2025 : Hegel ta gueule.
« Compagnes et compagnons.
Nous sommes situés dans une époque importante, dans une fermentation, où l’Esprit semble avoir fait un saut dans le vide, abandonné toute forme concrète pour retourner au possible absolu.
Toute la masse des idées et des concepts qui ont eu cours jusqu’ici, les liens mêmes du monde, sont dissous et s’effondrent en eux-mêmes en tant que vision d’enfer.
Il se prépare pourtant une nouvelle vie de l’Esprit et c’est la pensée situationniste romantisée qui peut en premier lieu annoncer son apparition et en créer les prémices, tandis que d’autres, dans une résistance impuissante, restent collés au passé.
Mais la pensée situationniste romantisée en le reconnaissant comme ce qui est éternel, doit présenter son éloge décisif.
